Le quotidien "Zhoghovurd" écrit :
"Le député de l'AN Hayk Sargsyan, devenu célèbre pour avoir tenu la bouteille d'eau révolutionnaire de Nikol Pashinyan, n'est pas seulement un "citoyen offensé", mais aussi un membre du gouvernement qui, au lieu de nier ce qui a été publié ou de prouver par des faits la violation de son "honneur et de sa dignité", a choisi une voie plus commode pour tenter de punir les médias par le biais des tribunaux.
Et il est regrettable que le comportement d'Artur Aghamalyan, le juge du siège de Gavar, donne l'impression que le tribunal est prêt à respecter cet ordre politique. Selon l'avocat Garik Sahakyan, le 12 novembre 2025, lors de l'audience préliminaire au tribunal de Gavar, il a été question de la pertinence et de l'admissibilité des preuves présentées par les parties à l'affaire. Selon la loi, le tribunal doit d'abord évaluer la pertinence et l'admissibilité des preuves présentées par le plaignant, en l'occurrence Hayk Sargsyan, et ensuite uniquement examiner les documents de la société défenderesse.
Au lieu de cela, le juge a inexplicablement contourné cette procédure et, sans entendre notre position, nous, les accusés du quotidien "Zhoghovurd", sur les preuves, il a immédiatement permis au représentant du plaignant d'interpréter les preuves écrites justifiant les circonstances qui sous-tendent notre objection. Il ne s’agit pas d’une erreur technique, mais d’une violation flagrante de l’égalité des parties. L'avocat Sahakyan a immédiatement souligné l'erreur procédurale grossière du tribunal, a ouvertement exprimé son indignation envers le juge, soulignant l'illégalité de l'action et la contrainte apparente du juge dans cette affaire.
S'en est suivie une demande de report de séance, dans le but de soumettre une requête en récusation motivée au juge chargé de l'affaire le 15.12.2025. Bien sûr, nous sommes loin de l'idée que le juge ait « glissé » en faveur du représentant du gouvernement, nous défendrons donc nos droits auprès de tous les mécanismes juridiques. Dans un avenir proche, nous examinerons en détail les circonstances dans lesquelles le nouveau juge Artur Aghamalyan est devenu juge, la manière dont il est passé et montrerons ainsi la véritable image de son impartialité.
Le Conseil judiciaire suprême de la République d'Arménie, en tant que garant numéro un de l'indépendance des tribunaux, est obligé d'étudier attentivement cette affaire, car le juge ne peut évidemment pas se débarrasser de sa dépendance à l'égard du gouvernement. Et Hayk Sargsyan, qui s'empare de bouteilles et qui a reçu une sévère réprimande au sein de son propre parti et dont la menace de destitution plane au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès, devrait se rappeler que perdre le pouvoir n'est qu'une question de minutes, que le sort de Hovik Aghazaryan n'est pas loin de lui et que les SMS sont encore plus honteux, comme le décrivent ses collègues du PC. Suite."
Détails dans le numéro d'aujourd'hui du quotidien "Zhoghovurd".








