Le quotidien "Fact" écrit :
Dans la perception générale du public, le Service de sécurité nationale, au sein des structures étatiques chargées de l'application des lois, est, en règle générale, considéré en quelque sorte comme une « élite », si une telle définition peut être donnée à n'importe quelle organisation de force. Un institut d’État où, logiquement, il devrait y avoir la crème de la crème, tant en matière de renseignement, de contre-espionnage que dans d’autres domaines. Ce serait une erreur de prétendre que la réalité des dernières décennies était tout à fait telle, c’est-à-dire qu’elle correspondait à la définition idéale. Mais c’était la perception populaire, du moins jusqu’à ces dernières années.
Et maintenant... au gré du Premier ministre de RA, il s'avère que le NSS s'occupe de « sanctifier » le contenu canonique de la cérémonie liturgique, y compris la liturgie. Et en général, l’ensemble du système chargé de l’application des lois est chargé de missions incompréhensibles, ce qui détruit fondamentalement le crédit et l’image de ces structures étatiques en tant qu’institutions. De plus, assumer un tel engagement équivaut à une autodestruction du profil institutionnel de ces structures étatiques.
Mais le problème ne concerne pas seulement le NSS. De plus, ce ne sont pas seulement les forces qui sont en cause. Regardez l’ensemble du système étatique de l’Arménie, les institutions étatiques ou ce qu’il en reste. Pendant la période du règne de Pashinyan, il n'y a pas une seule institution d'État, aucun institut, qu'il s'agisse d'un ministère, d'un département, d'une agence spécialisée, d'une force ou d'un organisme chargé de l'application de la loi, qui n'ait été soumis à une désorganisation substantielle, personnelle, fonctionnelle et professionnelle. En d’autres termes, les institutions et structures de l’État se sont constamment transformées en institutions incompréhensibles, au service des caprices d’une seule personne, dépourvues de mémoire institutionnelle.
Vous savez, à la fin, un jour, le règne de Pashinyan et du PC prendra également fin. C'est comme ça avec toutes les autorités, un jour en retard, un jour en avance. Et il y aura un autre gouvernement en Arménie. Et ce prochain gouvernement, quelle que soit la force qui le dirigera, sera confronté à une dure réalité. Le prochain gouvernement du pays sera obligé de repartir de zéro et, dans certains cas, de « moins ». Il est déjà impossible qu'il en soit autrement, car à cause du régime de Pashinyan, toutes ces structures sont devenues inutiles, inacceptables, peu fiables, tant sur le plan professionnel que moral.








