Le quotidien "Fact" écrit :
Les élections du Conseil des Anciens auront lieu demain dans la communauté élargie de Vagharshapat. La propagande est arrêtée depuis minuit, bref, aujourd'hui c'est un jour de silence, et quelques constats fondamentaux peuvent être faits.
Et alors, sur quoi porteront les élections de demain ? De nombreux experts et hommes politiques estiment qu’il s’agit de bien plus que de simples élections locales. Le fait est que tant pour les forces de l’opposition que pour les autorités, cela devient une sorte de dernière pierre de touche avant les prochaines élections nationales.
Ensuite : le vote, qui couvre également le territoire du Siège Mère d'Etchmiadzine, est considéré non seulement comme un processus de formation de l'organisme d'autonomie locale, mais aussi comme faisant partie des développements politiques et sociaux plus larges du pays.
Ces derniers mois, les tensions entourant les relations entre l’Église apostolique arménienne et les autorités ont évidemment affecté le sentiment électoral.
Selon l'évaluation des politologues, les élections de Vagharshapat sont considérées comme une plate-forme où s'exprimera l'attitude du public à l'égard des processus politiques en cours. En revanche, demain constitue un test sérieux pour les forces politiques et les observateurs en termes de suivi du processus électoral.
Le fait est que la compétition entre les candidats du gouvernement et les forces de l’opposition a été caractérisée par des accusations bilatérales, notamment des déclarations sur l’utilisation de leviers administratifs, de pressions politiques ou de corruption électorale. La police a déjà enregistré une affaire pénale liée à d'éventuelles infractions commises par le directeur de l'école.
Dans le même temps, certains journalistes et blogueurs ont signalé qu'il existait des restrictions supplémentaires lors de la diffusion de l'information. On s'attend à une forte participation d'observateurs à Vagharshapat dimanche et l'attention de toute l'Arménie sera concentrée sur les élections. Cela laisse espérer que cet « examen » de contrôle pourra également être surmonté avec honneur.
Selon les politologues, il existe deux approches opposées en matière électorale. l'un met l'accent sur le problème du développement et de la gestion de la communauté, l'autre sur l'impact des élections sur la situation qui se forme autour de l'Église et sur les relations entre l'État et l'Église. Les messages des différents acteurs sont également devenus plus forts.
Le chef du diocèse de Shirak, l'archevêque Mikael Adjapahyan, actuellement en prison, a souligné dans son message aux électeurs la nécessité de la participation, notant que le résultat peut avoir un impact à la fois sur Vagharshapat et sur le pays dans son ensemble.
Détails dans le numéro d'aujourd'hui du quotidien "Past"








