Le politologue Suren Surenyants sur sa page Facebookécrit.
Punir les propos est devenu la « norme » du gouvernement. l'avocat a été arrêté.
L'avocat Alexandre Kochubaev, qui a critiqué les enquêteurs, les juges et les procureurs sur le réseau social, a été arrêté aujourd'hui dans la cour de Shengavit.
Des poursuites pénales ont été engagées contre lui en vertu de la deuxième partie de l'article 490 du Code pénal de la République d'Arménie pour « publication d'informations diffamatoires à l'égard de fonctionnaires ».
Cette histoire est un test décisif qui révèle la situation juridique et politique de notre pays.
Que le poste de Kochubaev soit acceptable ou non, il reste dans le domaine de la liberté d'expression. Priver un citoyen de sa liberté d'exprimer son opinion, c'est finalement saper les fondements d'un État démocratique.
Un avocat est le dernier espoir de protéger les droits d'un citoyen dans le système judiciaire. Lorsque l’avocat devient la cible des pressions du gouvernement, c’est un message adressé à l’ensemble de l’institution judiciaire sous la menace de se taire ou d’être persécutée.
L'Institut du Barreau est l'une des structures uniques fonctionnant indépendamment du gouvernement. La pression exercée sur lui vise clairement la « saisie » définitive du système judiciaire afin d'établir un contrôle total sur le cadre juridique.
Lorsqu'un journaliste est jugé pour "diffusion de fausses informations", un ecclésiastique pour "appels à l'usurpation du pouvoir" et un avocat pour critique, la dissidence se transforme en fait en délit. Il ne s’agit plus d’un épisode isolé, mais d’un processus cohérent de remplacement de la démocratie par un modèle autoritaire.
Le cas d’Alexandre Kochubaev n’est pas une histoire privée.
Il s’agit d’un signal d’alarme pour tous ceux qui croient encore pouvoir s’exprimer librement et être protégés par la loi.
La protection du droit d'exprimer son opinion et sa parole est importante, en particulier dans le contexte des élections législatives de 2026. »