Certains tests cognitifs peuvent détecter les signes du gliome, l’une des tumeurs cérébrales les plus courantes et les plus dangereuses, avant même l’apparition de symptômes évidents. Les scientifiques de l’Université de Cambridge sont arrivés à cette conclusion. L'étude a été publiée dans la revue PLoS One.
Les scientifiques ont analysé les données de 17 études publiées précédemment qui évaluaient l'exactitude des tests cognitifs en tant qu'outils prédictifs des tumeurs cérébrales.
Les résultats ont montré que plus de la moitié des méthodes utilisées pour évaluer la mémoire, l’attention, le langage et la vitesse de réflexion pouvaient détecter de manière fiable les différences entre les patients atteints de gliome et les témoins sains.
Le test le plus efficace était le court Évaluation cognitive de Montréal (MoCA), qui ne prend que quelques minutes et peut être administré par des médecins généralistes. Il a pu distinguer efficacement les fonctions cérébrales des patients atteints de tumeurs de celles du groupe témoin. Selon les scientifiques, le MoCA peut devenir un outil prometteur pour le dépistage précoce.
Les auteurs soulignent que les tests cognitifs peuvent constituer un complément important au diagnostic primaire, en aidant les médecins à orienter rapidement les patients vers une IRM et d’autres tests. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mettre en œuvre ces méthodes dans la pratique clinique afin d'évaluer leur précision et leur fiabilité dans la pratique clinique réelle.
Traduction par Euromedia24.com








