Le quotidien "Zhoghovurd" écrit :
"Les tensions dans la vie politique et spirituelle de l'Arménie entrent dans une nouvelle phase. Ces derniers jours, les déclarations des plus hautes autorités (vice-président de l'Assemblée nationale) sont plus que directes. Le Catholicos panarménien Garegin II devrait quitter la cathédrale et partir.
Réaction et position interne de Veharan Le Catholicos n'a pas fait de commentaires ouverts, mais lors de son dernier discours, lorsqu'il a accueilli les participants au pèlerinage, il a parlé de « persécution politique » sans citer de noms. Ce discours a été perçu par beaucoup comme une référence aux autorités.
Selon le quotidien "Zhoghovurd", le Catholicos de Veharan s'est déclaré prêt à faire face à toutes les pressions, même en cas d'arrestation par les forces de l'ordre. Il a souligné qu’il n’abandonnerait pas son catholicisme, même s’il devait diriger l’Église depuis la prison.
C’est déjà une manifestation de résistance et de volonté institutionnelles. Surtout si l'on ajoute à cette information la déclaration de la Grande Maison du Catholicos de Cilicie Aram Ier, défendant le Catholicos, selon laquelle le gouvernement en Arménie devrait être changé. Le dossier pénal et la ligne de crise interne Le public sait qu'une procédure pénale a été engagée sur la base de l'enregistrement avec la participation de Mgr Nathan.
Selon des sources ouvertes, le révérend Nathan a déjà été invité à être interrogé par les organismes d'enquête. Selon les informations divulguées au quotidien "Zhoghovurd" par les forces de l'ordre, l'enquête pourrait également inclure des perquisitions à Veharan et l'arrestation du Catholicos. Tout cela est perçu dans l'espace public non seulement comme un processus juridique, mais aussi comme un coup porté à l'autorité de l'institution spirituelle.
Dans le même temps, le prêtre Ter Aram, déclaré irrecevable par le Catholicos et qui, selon les informations, va célébrer la messe à Hovhannavank avec la participation du Premier ministre Nikol Pashinyan, deviendra l'occasion d'un nouveau scandale.
Légalement, un prêtre démobilisé ne peut pas accomplir une cérémonie rituelle. Cependant, selon certaines sources, un rassemblement de masse et une éventuelle marche vers Etchmiadzine sont prévus pour cet événement. La tension entre le Catholicos et le gouvernement s’est transformée en une crise profonde dans les relations entre l’État et l’Église.
Lorsque l’autorité spirituelle devient l’objet d’une lutte politique, l’équilibre public lui-même est menacé. »
Détails dans le numéro d'aujourd'hui du quotidien "Zhoghovurd".