Le quotidien "Zhoghovurd" écrit :
"Nikol Pashinyan, arrivé au pouvoir avec les slogans de la liberté d'expression, de la libre activité des journalistes et de la protection des valeurs démocratiques, prive aujourd'hui les journalistes du droit d'entrer à l'Assemblée nationale pour avoir soulevé une question indésirable. Il est évident qu’il s’agit de représailles politiques contre les médias. Le sujet du problème réside dans les questions soulevées par les journalistes, qui n'étaient pas souhaitées par le chef de la faction du PC, Hayk Konjoryan.
Et afin d'éviter que de telles questions « indésirables » ne se reproduisent à l'avenir, il a écrit un appel à Davit Arakelyan, chef du personnel de NA. Ce dernier, afin d'assurer une imitation des procédures légales, a essentiellement suggéré comment formuler la demande de manière à ce qu'il soit possible de priver les journalistes de leur accréditation, à la suite de quoi, en 2 jours, un avertissement et une décision de privation sont pris. Naturellement, tout ce processus s'est déroulé sous la direction directe et avec l'accord du président de l'Assemblée nationale, Alen Simonyan. Chronologie des crimes Le 3 décembre, alors qu'une fois de plus la faction NA-PC n'a pas réussi à obtenir le quorum, la journaliste d'ArmLur.am Sona Grigoryan s'est adressée au chef de la faction PC Hayk Konjoryan et lui a posé la question : « Pourquoi le PC n'est-il pas en mesure d'assurer la participation des députés du PC aux séances ? Konjoryan a souhaité une "bonne journée" au journaliste avec un sourire et est parti sans commenter. Le lendemain, le 4 décembre, un court article a été publié selon lequel Hayk Konjoryan et Artur Hovhannisyan, secrétaire de la faction du PC, perturbaient pour la quatrième fois les sessions de l'Assemblée nationale en présence de Nikol Pashinyan. Il n’y a eu aucune réponse ni action depuis cette publication.
Cependant, le 16 décembre, Hayk Konjoryan a fait appel au personnel de NA, déclarant que le 3 décembre, vers 12h30, Sona Grigoryan s'est approchée de lui, lui a demandé un commentaire, il a refusé et le lendemain, un article a été publié. En d’autres termes, l’ancien journaliste Hayk Konjoryan s’est plaint du fait que le journaliste avait exercé son droit professionnel sans accord préalable avec lui. Il s’agit d’une nouvelle norme de « démocratie ». Cependant, le député du KP ne s’est pas limité à cela. Le 16 décembre, lorsque les journalistes du quotidien Joghovurd et d'ArmLur.am ont posé des questions sur le manoir coûteux de Konjoryan acquis grâce à des manipulations, le député a manifesté une colère débridée et a immédiatement rédigé une demande exigeant l'interdiction de l'entrée des journalistes sur le territoire de l'Assemblée nationale.
Absurdité juridique avec la participation du personnel de NA Davit Arakelyan, chef du personnel de NA, sous prétexte de « maintenir » la lettre de la loi, a pris des décisions manifestement illégales et absurdes. Le 17 décembre, Sona Grigoryan a été avertie que le 3 décembre, en dehors du lieu désigné, elle avait posé une question à Hayk Konjoryan et publié des documents.
Deux jours plus tard, sur la base de la lettre du même député, il a été privé de son accréditation. La décision indique que le 16 décembre, entre 12h52 et 12h55, Sona Grigoryan et Knar Manukyan se sont approchés de Konjoryan, ce dernier a refusé de donner une interview, après quoi les journalistes ont poursuivi leurs activités professionnelles jusqu'à la porte de son bureau. Le député, ne respectant aucune norme déontologique, a "claqué" la porte au nez des journalistes. En d’autres termes, afin d’exercer leur droit constitutionnel et professionnel de poser des questions et de recevoir des informations, les journalistes ont été privés de l’accréditation de l’AN et, de fait, du droit d’entrer à l’Assemblée nationale.
Dans le cas de Knar Manukyan, Davit Arakelyan a commis une double illégalité. Le 18 décembre, il a reçu une lettre selon laquelle il a poursuivi ses activités journalistiques le 16 décembre, se rendant au bureau de Hayk Konjoryan avec la caméra allumée.
Pendant ce temps, Knar Manukyan a reçu l'autorisation verbale préalable de l'agent de sécurité de l'Agence nationale de sécurité et s'est déplacé dans la direction autorisée. Cette circonstance a également été enregistrée par des caméras. Malgré cela, Davit Arakelyan a averti le journaliste pour le même acte dans les deux jours, le 18 décembre, et le lendemain, le 19 décembre, il a été privé de son accréditation. Conclusion Il ne s’agit pas d’une procédure disciplinaire, mais d’une mesure de représailles politiques ouverte contre le journalisme indépendant. Il s’agit d’une violation flagrante de la liberté d’expression, perpétrée par les plus hauts dirigeants de l’Assemblée nationale.
Alen Simonyan, Hayk Konjoryan et Davit Arakelyan, par leurs actions, ont transformé l'Assemblée nationale en une structure fermée, effrayée par les journalistes, où poser des questions est puni, et où l'inaction et les échecs des représentants du gouvernement sont masqués par la violence administrative.
Non seulement ces gens n’ont pas le droit moral de parler de démocratie, mais ils prouvent également par leurs actions qu’ils sont prêts à étouffer toute voix qui ose demander, enquêter et révéler la vérité.








