Nikol Pashinyan, réagissant à la déclaration du Siège Mère d'Etchmiadzine, a prononcé hier les mots suivants : "Nous continuerons nos prières à Hovannavank, puis également au Siège Mère".
Le politologue Suren Surenyants a écrit à ce sujet. « Apparemment, cette expression peut être perçue comme un geste de foi ou de réconciliation, mais en termes de contenu et de contexte politique, elle sonne comme une nouvelle étape visant à saper les fondements institutionnels de l'Église apostolique arménienne. Mère Ator a clairement déclaré hier : « Les actions accomplies au nom des rituels dans le Saint Monastère sont une profanation. » La réaction de Pashinyan dépasse le comportement d'un homme d'État et le cadre du respect constitutionnel.
Il a non seulement contesté le droit indépendant de l'Église, mais a également insulté publiquement le Catholicos de tous les Arméniens, l'accusant de violations morales et spirituelles. Il s'agit d'un défi politique conscient lancé à l'Église, qui poursuit deux objectifs : - ébranler l'autorité de l'Église dans la conscience publique, - justifier ainsi l'ingérence illégale de l'État dans les affaires de l'Église. La formule de Pashinyan « prier aussi au Siège Mère » ne signifie pas dévouement spirituel, mais pénétration.
Il s’agit d’une tentative de remplacer l’autorité spirituelle par une présence politique, et le domaine de la foi par une influence gouvernementale.








