La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a jugé que la Russie devait payer plus de 253 millions d'euros pour les violations des droits de l'homme dues au renforcement de la ligne de démarcation après la guerre de 2008.
"La Géorgie contre la Russie (IV) a pris une décision en avril 2024 et a clarifié aujourd'hui le montant de l'indemnisation.
La Cour EDH a rappelé qu'elle avait confirmé le caractère systématique des violations de la Convention européenne des droits de l'homme par la Russie. Il s’agit notamment du recours extrême à la force, de la torture et des mauvais traitements, des arrestations illégales, de la liberté de mouvement, de l’accès aux maisons, aux terres et aux familles, ainsi que de l’interdiction de l’enseignement en géorgien.
Plus de 29 000 victimes ont été indemnisées.
La CEDH a également noté que le Conseil des ministres du Conseil de l'Europe continue de surveiller les décisions de la Cour concernant la Russie. Selon l'article 46 (Pouvoir obligatoire de décision), la Russie doit rendre ses décisions sur les faits avant le 16 septembre 2002, jour où elle a cessé d'être partie à la Convention européenne des droits de l'homme.
Cependant, les autorités russes ont déclaré à plusieurs reprises qu’elles n’appliqueraient pas les décisions de la CEDH après le 16 mars 2022.
La décision de la CEDH a été commentée au ministère géorgien de la Justice. Le département a félicité le peuple géorgien pour cette victoire historique, qualifiant cette décision de suite logique aux poursuites historiques de la Géorgie contre la Russie.